Journée mondiale de l’océan 2020 : célébrons nos succès!
L’océan fait réellement partie de notre identité canadienne. Pourvu du plus long littoral au monde, bordant les océans Atlantique, Arctique et Pacifique, il n’est pas surprenant que ce soit le Canada qui ait proposé de célébrer la Journée mondiale de l’océan au tout début en 1992. Sa création avait pour but d’unir les nations pour protéger notre planète bleue. L’an dernier seulement, plus de 2000 évènements se sont tenus dans plus de 140 pays, un effort véritablement international pour que le développement de la société soit plus durable, que l’océan soit en meilleure santé et que l’avenir soit plus positif.
Nous célébrons la Journée mondiale de l’océan aujourd’hui, mais la conservation de l’océan est un travail de tous les jours, toute l’année! Le personnel du WWF-Canada travaille sur les trois côtés du littoral océanique pour aider les humains et la nature à vivre en harmonie. De la restauration des habitats côtiers et de la protection des profondeurs de l’océan, jusqu’au travail avec l’industrie et le gouvernement pour nous assurer que les pêches et la navigation soient plus durables, nous collaborons étroitement avec des partenaires pour renverser le déclin des espèces marines.
Prenons donc un moment aujourd’hui pour célébrer certains des gains décrochés au cours de l’année écoulée!
- En 2019, le Canada a franchi une étape importante en surpassant sa cible de protection d’au moins 10 % de notre océan et des espaces côtiers avant 2020. Avec la protection du Tuvaijuittuq dans l’Extrême-Arctique, le Canada a protégé près de 14 % de son océan et s’est engagé à en protéger 25 % avant 2025 et à travailler vers la cible de 30 % avant 2030.
- Le capelan, un petit poisson-proie crucial pour les réseaux alimentaires marins, est revenu à Ship Cove, Terre-Neuve, pour la deuxième année. En 2017, le WWF-Canada a restauré une plage grâce à une subvention du Fonds de restauration côtière de Pêches et Océan Canada. Les capelans avaient toujours déposé leurs œufs sur cette plage jusqu’à ce qu’une couche de sédiments y soit prélevée pour des projets de construction. Le capelan a besoin d’un type spécifique d’habitat de plage pour frayer. Une fois le sédiment restauré, le capelan revient année après année.
- Le WWF continue de travailler pour préserver les baleines des collisions avec les navires et du bruit sous-marin. En partenariat avec le Réseau d’observation des mammifères marins (ROMM), nous développons une formation directement à bord, à l’intention de l’industrie du transport maritime, pour identifier les baleines dans les eaux du Nord-Ouest de l’Atlantique, les menaces qui sont associées aux grands navires, et la façon dont les navigateurs peuvent minimiser ces menaces.
- Le programme ECHO (Enhancing Cetacean Habitat and Observation, amélioration et observation des habitats des cétacés), mené par l’Administration portuaire de Vancouver Fraser, a constaté qu’à l’été 2019, 82 % des navires commerciaux ont réduit leur vitesse pour traverser le détroit de Haro et le passage Boundary. C’est une aire d’alimentation importante pour l’épaulard résident du Sud et la mesure de ralentissement a aidé à réduire les menaces pesant sur cette espèces au bord de l’extinction. Le WWF-Canada est membre du Groupe de travail conseillant le programme ECHO depuis sa conception en 2014.
- Le Canada s’est engagé à interdire le mazout lourd en Arctique. Le fioul lourd présente un risque accru pour les espèces dans l’éventualité d’un déversement et peut intensifier les impacts de la crise climatique à cause du carbone noir. Ce produit résultant de la combustion du mazout augmente la vitesse à laquelle la banquise fond.
- Le Grand nettoyage des rivages canadiens a célébré 26 ans de nettoyages, de bénévolat et de science citoyenne partout au pays en ramassant 163 505 kg de déchets. Bien que les nettoyages soient actuellement suspendus, vous pouvez tout de même prendre part aux webinaires ou profiter de leurs ressources éducatives en ligne!
- L’Île-du-Prince-Édouard a interdit l’utilisation des sacs en plastique à l’été 2019 et les provinces de Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve—et—Labrador ont aussi prévu de les interdire cette année.
- L’interdiction pour les cargos de transporter plus de 12 500 tonnes métriques de pétrole est entrée en vigueur au large de la Côte Nord de la Colombie-Britannique, dans le but de protéger la région d’éventuels déversements.
- En Colombie-Britannique, le WWF-Canada collabore avec des organisations locales pour former un Réseau de suivi des poissons-proies. En utilisant la puissance de la science citoyenne, des bénévoles ont identifié 28 plages où les lançons pondent et 11 plages où les éperlans se reproduisent dans la mer des Salish. Cette information aide à identifier les plages qui ont besoin d’être restaurées et protégées, pour assurer la résilience des habitats où frayent ces poissons-proies dans un contexte de dérèglement climatique.
- Nous avons célébré l’exploration de l’océan dans un documentaire (en anglais seulement) lorsque le navire de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique, du nom d’Okeanos Explorer, a visité les habitats des profondeurs océaniques au large de la Nouvelle-Écosse.
Puisque cette année nous célébrons virtuellement la Journée mondiale de l’océan, voyez ce que nos bureaux d’Halifax, de St. John’s et de Victoria ont prévu et regardez la vidéo de notre présidente-directrice générale en personne, Megan Leslie.