Les îles Scott – un écosystème unique à valoriser
Voilà le défi auquel fait face une équipe engagée dans l’élaboration d’un nouveau programme de gestion de la réserve nationale de faune des îles Scott.
L’archipel des îles Scott, au large de la côte ouest de l’île de Vancouver, est un endroit difficile d’accès pour tout ce qui ne vole pas – notamment les rats, belettes et autres prédateurs – ce qui en fait pour les oiseaux un endroit sûr où se reproduire et élever leurs oisillons. On estime que les îles Scott sont un site de nidification pour environ 2 millions d’oiseaux de mer et, de fait, plus de la moitié de la population mondiale de stariques de Cassin se reproduisent dans cet archipel.
Guillemots marmette (c) Andrew S. Wright
Mais l’endroit est-il être réservé aux oiseaux? Théoriquement, on peut dire que oui. De fait, trois des îles de l’archipel –Triangle, Sartine et Beresford – sont déjà des réserves écologiques, et deux autres – Lanz et Cox – sont classées comme parcs provinciaux de catégorie A . Cependant, la zone marine entourant les îles n’a pas encore le statut de zone protégée, malgré que les oiseaux de mer qui nichent sur l’archipel aient besoin de cet habitat marin pour se nourrir et nourrir leurs petits. Des plans sont en cours pour accorder un statut de zone marine protégée et, compte tenu des besoins et de l’importance écologique des oiseaux qui fréquentent les îles, le Fonds mondial pour la nature voudrait bien que ce projet soit traité en priorité.
Macareux rhinocéros (c) Andrew S. Wright
Pour voir une vidéo des îles Scott et des oiseaux qui les habitent, rendez-vous au Sondage sur la réserve nationale de faune des îles Scott, et profitez-en pour répondre à cet important sondage. Soyez avertis, cependant, que vous ne pouvez répondre au sondage qu’une seule fois. Aussi, si le sujet de la conservation de la faune vous intéresse, les questions du sondage – qui vise à déterminer comment attribuer une valeur à notre environnement – pourraient bien continuer de vous trotter dans la tête pendant un moment. Le principe de l’attribution d’une valeur aux services que rendent les écosystèmes devient de plus en plus important dans la gestion des ressources, et il mérite certainement qu’on s’y attarde sérieusement.