Le WWF présente les pandas des Mosaïcultures Internationales de Montréal.
Ce matin, j’avais la chance d’être parmi les invités de l’inauguration des Mosaïcultures Internationales de Montréal 2013 (MIM2013). Sous le thème Terre d’Espérance, cette phénoménale exposition d’art horticole située au Jardin Botanique de Montréal propose aux visiteurs une réflexion sur la beauté et la fragilité de notre planète. Les préoccupations environnementales constituent ainsi l’essence même des Mosaïcultures.
Les MIM2013, c’est aussi une compétition internationale où s’affrontent quelque 20 pays. Et c’est avec fierté que le WWF présente les oeuvres des pandas géants exécutées par l’équipe canadienne. Le choix du WWF pour présenter les pandas n’est d’ailleurs pas anodin. Le panda revêt en effet une signification toute particulière pour le WWF. Il en est devenu le symbole peu après sa fondation en 1961, en l’honneur de Chi-Chi, un panda géant du zoo de Londres. Symbole de la conservation des espèces reconnu de par le monde, le panda géant demeure menacé encore aujourd’hui par le rétrécissement de son habitat naturel dû à l’activité humaine. Seulement 1 600 pandas géants vivent encore à l’état sauvage.
Pandas géants de l’équipe canadienne, présentés par le WWF (C) Marie-Claude Lemieux, WWF-Canada
Ainsi, tout au long du parcours, les visiteurs seront plongés au coeur même des défis environnementaux actuels : les espèces et écosystèmes menacés de notre planète, l’interaction positive possible entre l’être humain et son environnement, l’interdépendance entre l’être humain et la nature, la beauté et la fragilité de la vie sur la planète, la nature en ville et la paix,condition essentielle de survie pour la planète.
J’ai été soufflée par les oeuvres des MIM2013. Le souci du détail et la magie qui se dégagent des sculptures sont incroyables. Parmi les oeuvres hors compétition, mentionnons :
L’ABRE AUX OISEAUX où une cinquantaine d’espèces et écosystèmes menacés de notre planète y sont représentés. Condor des Andes, faucon pèlerin, grue blanche, pluvier siffleur et d’autres encore s’envoleront de L’Arbre aux oiseaux pour fuir l’extinction. Cette oeuvre d’une hauteur de 15 mètres s’inspire notamment de la mission poursuivie par Harvey Locke de développer un programme de protection du territoire mondial, terrestre et marin.
L’arbre aux oiseaux aux MIM2013 © Marie-Claude Lemieux, WWF-Canada
L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES illustre l’interaction positive possible entre l’Homme et son environnement, et le message d’espoir qui en découle pour l’avenir de notre planète. Frédéric Back a collaboré à la création de cette oeuvre qui a remporté le Grand Prix d’honneur du jury international et le Prix du public lors de la compétition à Hamamatsu au Japon en 2009. L’oeuvre est conçue comme un véritable jardin de mosaïculture où un lieu aride et désolé se transforme en un paysage symbolisant le retour de la vie.
L’homme qui plantait des arbres aux MIM2013 © Marie-Claude Lemieux, WWF-Canada
LA TERRE-MÈRE représente l’interdépendance entre l’Homme et la nature. Une oeuvre issue de la culture autochtone nord-américaine et dont la création est inspirée par la Déclaration d’interdépendance écrite en 1992 par David Suzuki, dans le cadre du Sommet de la Terre de Rio Janeiro. La Terre mère ou Pachamama, Terra Mater, Mahimata, est universelle et transcende les âges et les nations.
La Terre Mère aux MIM2013 (C)Marie-Claude Lemieux, WWF-Canada
Je vous invite à visiter l’exposition d’ici au 29 septembre. Pour ceux de l’extérieur de Montréal, les Mosaïcultures sont une des nombreuses raisons de visiter Montréal cet été. À ne pas manquer!