L’habitat des espèces menacées n’est pas à vendre
Le réexamen de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition proposé par l’Ontario pourrait être ce dont la nature a besoin, mais le gouvernement insiste sur « l’efficacité pour les entreprises », ce qui permettrait à celles-ci de perturber les milieux naturels à l’endroit même où les espèces doivent être protégées. Vous avez encore jusqu’au 4 mars pour demander au gouvernement d’aider les espèces vulnérables de la province.
L’Ontario abrite 243 espèces en voie de disparition. Des exemptions à la loi sont déjà accordées sur une base régulière, ce qui facilite la fragmentation des habitats par les activités d’exploitation.
Nous devons demander à l’Ontario des mesures de protection plus strictes pour les espèces menacées. Les commentaires du public sont acceptés jusqu’au 4 mars : cliquez ici pour faire entendre votre voix sans plus tarder
Ensemble, nous devons rappeler au gouvernement ontarien que :
- Toute modification de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition doit renforcer la protection de ces espèces plutôt que l’affaiblir;
- Son réexamen n’aidera pas les espèces menacées s’il omet la question des exemptions, qui encouragent la destruction des habitats par les activités des entreprises. Des zones d’exclusion bien définies protégeraient les espèces en plus d’indiquer aux entreprises où les activités d’exploitation sont interdites (sans exception);
- Nous avons besoin de mesures de protection pour assurer le rétablissement des espèces menacées en Ontario, et non de modifications qui conduiraient à un déclin plus important.
La moitié des populations d’espèces canadiennes sont en déclin, et ce déclin atteint une proportion alarmante de 83 % pour certaines d’entre elles. Les gouvernements provinciaux doivent faire partie de la solution.
Dites à l’Ontario que l’habitat des espèces menacées n’est pas à vendre en cliquant ici.