Une année, déjà d’importants résultats : 90 000 arbres et arbustes plantés et 160 hectares restaurés pendant la première année du Programme de subvention nature et climat
La perte d’habitat contribue au déclin continu des espèces en péril et aggrave les dérèglements climatiques puisqu’elle entraine la libération du carbone emmagasiné dans la nature.
Pour y remédier, des efforts de restauration significatifs et mesurables sont requis. Les premier.ère.s récipiendaires de notre Programme de subvention nature et climat (PSNC), qui prévoit l’octroi de deux millions de dollars, agissent justement pour freiner la perte d’habitat.
Présenté en partenariat avec Aviva Canada et mis sur pied pour financer des projets communautaires visant à lutter contre les crises de la biodiversité et du climat, le PSNC est une partie intégrante de notre objectif ambitieux de restaurer un million d’hectares d’ici 2030. Voici ce que nous avons accompli au cours de la première année.
Célébrons la première année de travail sur le terrain
En 2021-2022, nous avons accordé près de 500 000 $ pour appuyer les communautés et les organisations dans la mise en place de solutions basées sur la nature, notamment dans des milieux humides de la vallée du fleuve Wolastoq, au Nouveau-Brunswick, des rivages de l’ile de Vancouver, en Colombie-Britannique, ainsi que des terres agricoles du Québec et de l’Ontario.
Les sept récipiendaires ont restauré collectivement plus de 160 hectares de milieux humides, de prairies, de rivages, de zones agricoles et de friches industrielles.
La Hammond River Angling Association (HRAA), un groupe de protection des bassins versants basé à Nauwigewauk, au Nouveau-Brunswick, a planté des arbustes indigènes le long du ruisseau Palmer. Grâce à leurs nombreuses tiges, ces plantes se régénèrent facilement et produisent des fleurs, des fruits et des noix, dont se nourrit la faune. De plus, comme elles s’enracinent profondément, elles renforcent les berges et séquestrent le carbone dans le sol. (Le programme de subvention a également permis à l’association d’analyser la capacité de l’écosystème à séquestrer du carbone grâce à l’échantillonnage du sol.)
En parallèle, à Halton Hills, en Ontario, Credit Valley Conservation (CVC) a mobilisé du personnel sur le terrain l’été dernier pour réaliser la plantation de 200 arbres et arbustes indigènes dans le ravin de Hungry Hollow, un terrain difficile et escarpé qui aurait été trop dangereux pour des bénévoles.
Puis, lorsque les restrictions liées à la pandémie se sont allégées, l’organisation a pu faire appel à des participant.e.s du grand public en toute sécurité.
Au total, 250 personnes ont pris part aux neuf événements de reboisement et aux quatre événements d’élimination d’espèces envahissantes. Au total, 980 arbres ont été plantés et 1,2 hectare de terres a été transformé.
L’organisme caritatif ALUS (auparavant Alternative Land Use Services), qui soutient la création d’habitats diversifiés en zone agricole, a aidé une ferme de Chatham-Kent, en Ontario, à rétablir trois acres de prairies indigènes. Jumelées à la forêt de feuillus existante sur la terre, elles procurent maintenant un nouvel habitat résilient pour la faune locale.
En Outaouais, au Québec, l’organisme a appuyé plusieurs autres fermes dans leur projet de plantation d’arbres et d’arbustes indigènes, qui servent de haies brise-vent, stockent le carbone et emmagasinent l’eau afin de lutter contre les sécheresses. Il a également organisé des événements de sensibilisation pour inciter la communauté à participer à la restauration.
Pendant la saison sur le terrain, ALUS a restauré et amélioré plus de 26 hectares de hauts lieux de la biodiversité pour des espèces en péril telles que la sturnelle des prés et le goglu des prés (des oiseaux), ainsi que la couleuvre tachetée et le lépisosté tacheté, un poisson de lac.
Prochaines étapes
Au total, au cours de la première année du Programme de subvention nature et climat, environ 4000 personnes ont participé à la plantation de près de 90 000 arbres et arbustes qui, tout en séquestrant le carbone pendant leur croissance, amélioreront l’habitat de plus de 70 populations d’espèces en péril.
Ces projets de restauration ont également rendu les communautés plus résilientes aux impacts climatiques, tels que les inondations, et ont profité directement à plus de 100 000 personnes. Ils ont de plus permis de créer 25 emplois.
Et maintenant, grâce à un investissement supplémentaire de 1,2 million de dollars d’Aviva Canada, nous visons encore plus haut, en élargissant le programme pour accepter des projets pluriannuels afin d’avoir un impact encore plus grand au cours de la deuxième année.