Le WWF International célèbre ses 60 ans!
Soixante ans plus tard, comment le WWF a-t-il changé le monde?
Tout d’abord, il y a les résultats de conservation spécifiques obtenus pour les espèces et les habitats à travers des dizaines de milliers de projets de terrain du WWF. Deuxièmement, le WWF a obtenu un statut officiel au sein de plusieurs organisations et ententes internationales, sur des sujets allant du commerce des espèces sauvages à la chasse à la baleine, en passant par la crise climatique. Nous avons aidé à obtenir et à surveiller des engagements en conservation qui concernent plusieurs pays, mais aussi le monde dans son entier.
Vous vous êtes joint au WWF-Canada il y a plus de 40 ans. En quoi consistait la majeure partie du travail à l’époque?
Nous concentrions nos projets sur les espèces en péril, financions de très bons projets de terrain et avons ainsi obtenu cette réputation de faire de l’excellent travail dans tout le pays. C’est alors que nous avons commencé à rêver grand et à réfléchir plus stratégiquement à la conservation au Canada, et comment elle pouvait être la plus significative possible.
Avez-vous des exemples?
En 1981, nous avons commencé à prendre une approche plus régionale de la conservation. En 1989, nous avons entamé notre plus grande campagne, Espaces en danger, qui avait pour but de protéger les espaces dont les espèces ont besoin pour vivre, migrer, se nourrir et élever leurs petits. Lorsqu’elle s’est terminée, elle avait littéralement changé la carte du Canada en protégeant plus de territoire que ce que nous pensions possible.
Quand vous pensez à tout le travail que vous avez accompli, qu’est-ce qui vous rend le plus enthousiaste pour les 60 prochaines années?
J’ai hâte de mettre concrètement en œuvre les engagements que nous avons pris pour lutter contre les dérèglements du climat. Et j’espère que nous agirons à temps pour faire la différence dont la nature a besoin. Il est temps que les grands parleurs laissent la place aux grands faiseurs.